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Ces coings qui nous en bouchent un coin

Je crains qu’il me sera difficile de ne pas utiliser de gros mots lorsque je vous raconte pourquoi nous avons fait enlever 25 (vingt-cinq !) cognassiers de notre jardin cette semaine. Car non, je n’aime pas les cognassiers : je les déteste même ! Vous pouvez donc imaginer pourquoi je suis tellement contente aujourd’hui… Cognassiers de m**^+» » »## » !!!

 

 

Honnêtement, à la base, elle est bien jolie, cette allée qui mène vers notre Maison Marqueyssac. Au printemps lorsqu’arrivent les premières feuilles vertes (puis les jolies fleurs qui sentent bon), tout est idyllique, tout est vert, tout est beau. Mais au plus tard au mois de mai commencent les galères : les feuilles deviennent brunes puis noires, ensuite elles perdent leur énergie, … puis leur équilibre … et puis elles tombent. Toutes.

Nos multiples recherches et demandes de conseils nous ont amené à la conclusion suivante : ces arbres étaient tous atteints d’une maladie typique du cognassier qu’on appelle l’entomosporiose. Elle se développe notamment dans des régions humides (venez chez nous au début du printemps et vous comprendrez 😎) et ne laisse aux jardiniers occasionnels que nous sommes peu de chance d’un traitement efficace. La conséquence ? On ramasse les feuilles. Toutes. Tout le temps.

 

Vous imaginez bien ce que cela représente, les feuilles de 25 cognassiers malades,… et à quel point c’est moche de les voir par terre dans le jardin en plein été. Honnêtement les amis,… on en avait marre (mais marre !!!) ! Vu qu'on ne récoltait même pas de fruit "avec tout ça", il n’y avait objectivement aucune raison de les garder, ces cognassiers de m**^+» » »## » …

 

Voilà pour nos premières réflexions. Mais on en a eu d'autres. 😉

 

Depuis que nous sommes ici, il y a bien un arbre qui nous intrigue : on le trouve un peu partout, dans les jardins des environs, dans les parcs publics, le long de la route départementale qui nous mène à Bergerac. Il s’agit du Lila des Indes qui, figurez-vous, est avec le temps devenu une plante locale. Le premier Lagerstroemia – son nom latin – a été planté au milieu du 19e siècle à Prigonrieux, non loin de Bergerac. Depuis lors, il connaît une ascension à succès en Dordogne où il se plaît naturellement bien du fait des grosses chaleurs en été et d’une relative douceur en hiver. Il existerait désormais plus de 240 variétés - et nous, depuis cette semaine, on en a quelques-unes dans notre jardin 👍

 

Nous avons profité de ce grand chantier - que nous avons confié à la société JULIEN MULTI-SERVICES, merci encore ! - pour réaliser en même temps deux de nos (petits) rêves : celui d’avoir des oliviers chez nous qui, on l’espère, nous aideront à produire nous-mêmes une partie de nos apéros futurs… et celui de disposer de notre propre boulodrome (dont vous pourrez profiter dès que la météo le permet). Choses faites à présent 👍

 

Je vous laisse découvrir « tout ça » en image… et vous donne rendez-vous au plus tard l'été prochain pour une petite partie de pétanque. Tu tires ou tu pointes ?

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